- Renseignez-vous sur les pratiques de « copyright » d’une revue avant d’y soumettre votre article, en consultant le site : Open Policy Finder
- Déposez vos articles dans votre archive ouverte préférée (selon votre discipline et/ou vos goûts…) : HAL arXiv bioRxiv SocArXiv ….
- Vérifiez que vous avez bien rendu accessibles vos articles via l’excellent outil en ligne : Dissemin. Pour mémoire, depuis le vote de la «loi pour une République numérique» en 2016 (Article L533-4), les chercheurs des institutions françaises peuvent déposer le contenu de leurs articles dans une archive ouverte immédiatement après leur publication si l’éditeur n’impose pas d’embargo, et s’il en impose un, celui-ci ne peut excéder 6 mois en « sciences dures » (12 mois en SHS). Ce droit vaut même après avoir accordé des droits exclusifs à l’éditeur. Si vous souhaitez creuser les aspects juridiques, vous pouvez consulter ce «Guide d’autodéfense juridique du chercheur» réalisé par l’Université de Limoges.
- Publiez dans des revues ayant de « bonnes » pratiques : archivage autorisé, coût d’abonnement «raisonnable», voire nul. Une liste -totalement informelle- de revues «mathematicians-friendly», élaborée de manière participative (par les membres de l’Institut Elie Cartan de Lorraine dans un premier temps et désormais par toute personne qui souhaite me signaler une revue manquante…), est disponible sur cette page. Des listes de revues mathématiques sans aucun frais ni pour le lecteur ni pour l’auteur (revues appelées Diamond Open Access) sont aussi disponibles ici et là.
- Ne publiez pas dans des revues auteur-payeur : Respecter la recommandation du Conseil Scientifique de l’Institut de Mathématiques du CNRS déconseillant le paiement de frais de publications (APC) en auteur-payeur (15/06/2016). Plus généralement, évitez de publier dans des revues pratiquant le modèle Open Access auteur-payeur de type pur ou hybride (pour les définitions sur l’open access, consulter ce glossaire et en particulier les entrées : Voie Dorée, Voie Verte, Modèle économique).
- Lorsque vous organisez un workshop ou un conférence nationale, pourquoi ne pas prévoir un débat sur l’édition scientifique ? Si besoin, n’hésitez pas à me contacter ou à contacter le RNBM.
- En tant qu’évaluateur, refusez l’utilisation d’indicateurs bibliométriques simplistes.
- Boycottez autant que possible les gros éditeurs commerciaux (Elsevier, Springer, Taylor & Francis, Wiley…). Par exemple, dans la pétition Cost Of Knowledge initiée par le mathématicien Tim Gowers, le signataire pouvait s’engager au choix, à refuser de publier, d’écrire des rapports ou d’être membre du comité de rédaction d’une revue d’Elsevier.
- Informez-vous, par exemple en vous abonnant aux Listes de Diffusion de la communauté mathématique sur l’édition scientifique, en consultant les nombreuses références indiquées sur ma page de liens ou en visitant le blog du Comité Pour la Science Ouverte.
Pour plus de conseils pratiques et de recommandations, voir aussi la plaquette conçue par le RNBM.